La confrérie du couteau de Thiers 1

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Tout d’abord un peu d’histoire locale et le rappel de quelques chiffres clés sur l’activité  coutelière Thiernoise :

La grande histoire nous apprend que en 1272…85 maitres couteliers exerçaient déjà leur art dans la cite. De nos jours, qui oserait contester le titres de la capitale française du couteau Thiers, dynamique cité industrielle et industrieuse du Puy de Dôme ?

Dans le bassin d’emplois thiernois qui rayonne à une quinzaine de kilomètres de la ville, se concentrent 70 % de la production nationale coutelière : plus de 4000 personnes dans près de 250 entreprises travaillent dans la coutellerie et les arts de la table, s’appuyant sur une tradition longue de cinq siècles ainsi qu’un savoir faire toujours à la pointe du progrès et en perpétuelle évolution. Depuis la nuit des temps Thiers peut tout fabriquer ou presque et nombre de nos lecteurs seraient surpris du nombre de couteaux régionaux conçus, réalisés et montés de A à Z le long de la fougueuse Durolle. Tout fabriquer ou presque disais-je :du couteau pliant au couteau de table, du couteau à usage professionnel aux couverts, sans oublier bien évidement le couteau d’art ou le couteau custom des fabrications en grande série au série plus que limitées, réservés aux collectionneurs du monde entier. Ce beau pays d’Auvergne compte nombre d’artisan de haut vol dont certains ont obtenus le titre, vraiment parcimonieusement délivré dans cette catégorie de Meilleur ouvrier de France ou M.O. F. et se révèlent être à la pointe de la recherche technologique pour mettre aux points les divers matériaux qui seront utilises pour la fabrication des couteaux et couverts de demain. Ici, se côtoient depuis toujours les entreprises leaders des arts de la table ou de la forge, et des artisans d’arts connus et reconnus dans toute la planète Terre des amateurs les plus éclairés.

La confrérie du Couté de Tié regroupe actuellement une petite centaine de personnes des deux sexes et pratiquement toute les couches de la société y sont représentés bien que les coutelières et les couteliers se taillent (avec un Thiers) la part du lion. L’ on trouve chez nous des industriels, des employés , des banquiers, un prêtre, de professionnels médicales et paramédicales, des hommes politiques, des directeurs d’hôtels prestigieux, des experts- comptables, des hommes d’affaires, des experts en arts martiaux, de grands chefs de cuisine étoilés, des journalistes, des commerçants spécialisés et qui sais je encore, la liste exhaustive serait bien trop longue à énumérer comme le noms de tout les compagnons de la Confrérie… Mais tous ont en communs le virus des couteaux dans le sang, la passion du couteau pliant en général et du couteau de Thiers en particulier bien évidemment… Ils sont tous satisfait à un parrainage et à une « sévère » intronisation, dont la teneur ne peut bien sur  être dévoilée dans cet article ! La confrérie a aussi instauré en son sein une Jurande (mot du 16 ème siècle venant de jurer. Dans les anciennes corporations de métiers, charge conférée à un ou plusieurs membres de la corporation choisis pour le représenter, défendre ses intérêts et veuillez à l’application du règlement intérieur). Cette Jurande ou pacte est instaurée à l’intention des membres actifs « fabricants » qui sont dénommés les « Couteliers ». Ce pacte régit la fabrication et l’exploitation de la marque et du modèle du couteau dit « le Thiers ». Là aussi  les 19 copieux articles de la Jurande seraient trop longs à énumérer mais croyez moi ils garantissent un  couteau au top niveau tant pour sa réalisation technique que pour les matériaux qui entrent dans sa composition.

 

On parlera plus précisemet du couteau dans mon prochain article.

 

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