Les trois frères couteliers Teymen

//www.couteau-laguiole.com/fr/teymen/804-couteau-monnerie-manche-en-loupe-de-thuya-3700737702723.html« Coutellia, c’est un moyen de montrer que l’on n’existe ». Dans un atelier encaissé dans la vallée de la Durolle, à la Monnerie-le Montel, Mustafa Teymen touille son café ave une lame de couteau. Cette reconnaissance, lui et ses deux frères l’ont véritablement obtenue en 2009, lors de leur premier salon thiernois de la coutellerie d’art et de tradition.

les frères TeymenCe jour-là, ils y présentent une création : le Monnerie, couteau à la courbe très marquée, »concue pour la paume des mains », et « au cul très large pour qu’il tienne debout sur la table », raconte le benjamin des Teymen, 37 ans.

« On est de l’école d’Angel Navarro »

Au pays du Thiers, le monerie réussit rapidement à imposer son style. « On lui a donné ce nom car la Monnerie-le-Montel, il y a beaucoup de fabricants de couteaux fermants, peut être même plus qu’a Thiers. La commune méritait d’avoir un couteau à son nom.

Tout lancé et donné l’occasion à la famille Teymen de mettre en avant leur patte : sa création. « On tient ca de l’école Navarro », affirment les trois frères en chœur.

Car  tout les trois ont monté leur premier couteaux, au début des années 90, dans l’entreprise de la fille du célèbre coutelier espagnol Angel Navarro, l’une des grandes figure de la coutellerie thiernoise.

« Quand on parle de Navarro, il y a les idées, l’innovation, note Mevlut, 47 ans. Il était capable de tout faire. C’est cette créativité qui nous a tout de suite intéressés dans la coutellerie, renchérit Mustafa, car franchement , au début c’était juste un boulot. On voulait simplement travailler, surtout moi, puisque j’étais dans une procédure de regroupement familial pour faire venir ma femme de Turquie. Et puis, petit à petit, le virus de la coutellerie nous a pris … ».

Les trois frères montent alors leur petit atelier, FT( pour famille Teymen) Créations, en 1996.Puis se lancent dans la conception d’un premier laguiole, « le Cobra », puis d’un second, « L’émouleur »du nom de la petite rue ou est installé leur atelier.

« On avait un nom de marque à portée de main, autant en profiter », sourit Mustafa. Et dans un univers thiernois de la coutellerie marqué par des entreprises familiales transmise de génération en génération, les trois nouveau venu font leur trou, jusqu’au succès rencontré par le Monnerie, conçu avec le dessinateur Arnaud Sourgnes, en 2009.

La petite entreprise familiale devient alors MMKA, des initiales des quatre personnes à l’origine de ce couteau. Peu de temps après, en 2011, les Teymen lancent même leur Thiers, caractérisé la encore par un manche un peu plus courbé, et entre du même coup dans la confrérie de Thiers.

Reste que dans leur petit atelier, leur façon de travailler, elle, n’a pas changé avec des rôles bien définis : si le benjamin Mustafa se charge plutôt de la finition et a toujours le dernier mot, l’ainé Kadir est davantage tourné vers le montage et le guillochage, qu’il entreprends à la lime pour laisser parler son imagination, quand au troisième Melvut, est le roi de polissage.

« Il est connu dans toute la commune pour ca, on l’appelle même le japonais car il est multifonction et trouve solution à tout »rigole Kadir.

Un partage des taches qui va même au-delà : « si on a un franc, on le partagera toujours à trois. On se complète parfaitement » lance l’ainé.

« Coutellia, pour nous, c’est bien sûr la vente de couteaux, mais l’intérêt est surtout d’y présenter nos nouveautés, pour montrer se que l’on sait faire, raconte Mustafa. On se sent Thiernois donc quand on fait quelque chose de nouveau, on veut le présenter à Thiers. C’est une fierté, et j’en ai des frissons quand j’en parle ! ».

 

Couteau Monnerie manche en loupe de thuya

couteaux de table Monnerie izmir paillette

Monnerie thuya inox semi ouvert 1000 MTE13C60-6 2

Couteau Thiers os de chameau bleu

Couteau Thiers avec manche galuchat rouge

Thiers vert ouvert 1000 Thiers rouge fermé 1000

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