Un jour de pêche avec mon Laguiole

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Charger la voiture sans un bruit, juste le son mat de la queue du chien sur le sol, impatient de partir avec moi pêcher à la fraîche.

Je vérifie une dernière fois mon chargement : épuisette, mes deux cannes favorites, ma boite d'appas, la caisse de pêche que je tiens de mon père, mon vivier, mon encas pour 10h.


Je glisse ma main dans ma poche : mon Laguiole pour la pêche est là aussi, je peux partir. Le chien saute joyeusement dans la voiture, nous voilà en route !


Partir pêcher c'est la plus belle des thérapies.


 J'aime me poser là au bord de l'eau, installer calmement mon matériel. Il fait frais, mais ça me réveille, je me sens en vie !
J'ouvre ma caisse à pêche, monte ma ligne, pose ma canne au bord du lac et me pose tranquillement, savourant le moment.

Les minutes passent sans heurt, le soleil a commencé à réchauffer un peu l'air. La clochette tinte au bout de ma canne à pêche, voilà que la journée commence !

Mon moulinet tourne doucement et j'observe les mouvements de l'eau qui annoncent une belle prise ! C'est une belle truite qui s'agite, prudence, je n'ai pas envie qu'elle se décroche…

Je la remonte lentement, attrape mon Laguiole dans mon manteau, aidé de mon dégorgeoir je libère le poisson de son emprise. Hop dans le vivier! Voilà de quoi dîner ce soir !

J'ouvre un peu ma veste kaki, sourit seul, cette matinée est prometteuse.


La pêche c'est un art de vivre.


Lorsqu'on me demande pourquoi j'aime pêcher, j'ai pléthore d'arguments en tête, mais je me contente souvent de répondre « Ah, tu ne pourrais pas comprendre ! ». J'aime garder ce jardin secret pour moi.

J'aime ces heures de solitude, je n'ai pas envie de les partager. J'aime ce contact rassurant de mon couteau Laguiole dans la poche, utile pour me couper une rondelle de saucisson en cas de faim ou me sauver la mise lors d'une capture délicate.
Comment expliquer aux néophytes les plaisirs simples de la vie de pêcheur ?

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