Pour votre culture générale ou pour briller en société dans les diners huppés, voici quelques informations qui vous ont peut-être échappé…
Quelques chiffres clés...
• 1828 : Installation des premiers couteliers à Laguiole. Près de deux siècles de coutellerie en Aveyron, ça compte !
• 1840 : Le poinçon est ajouté au couteau Laguiole, il ne le quittera plus depuis.
• 1880 : Arrivée du tire-bouchon sur le couteau Laguiole, on remercie les Aveyronnais exilés devenus cafetiers parisiens qui ont cette brillante idée !
• 1909 : C'est l'arrivée de la célébrissime abeille sur la mouche du Laguiole.
• 1950 : Cette année signe la fermeture de la dernière forge à main à Laguiole.
• 18000 : C'est le nombre de couteaux qui sont fabriqués à Laguiole en 1900 – comme quoi, même sans machine complexe, la force des hommes est colossale.
• 40 : c'est le nombre d'opérations qui sont nécessaires pour l'assemblage d'un couteau complet. Être coutelier ne s'improvise pas.
La taille ne compte pas ? Le Laguiole mesure pour le plus petit de 8 cm à 38 cm pour le couteau de mariage… Voilà de quoi satisfaire tout le monde !
Quelques anecdotes sur la coutellerie à Laguiole…
La Corporation des Couteliers fait son apparition en Aveyron au 18e Siècle. Elle est surtout composée à l'époque de bourgeois, de nobles et de fabricants de couteaux de métiers.
Au début du 19e siècle, le goût de la bourgeoisie pour les beaux couteaux fait apparaître les couteaux de mariage. La tradition voulait que lorsque le futur gendre était accepté dans sa nouvelle famille, le beau père offrait aux fiancés un de ces grands couteaux dits « couteaux de mariage ». Ce présent rejoignait alors la vitrine dans la maison des mariés et était sorti pour les diners de fête pour découpe la dinde ou le gigot.
Au 17 et 18e siècle c'était la ville de Saint Etienne qui figurait comme 1er producteur français de couteau fermant bon marché.
Après la 1re guerre mondiale, nombreux sont les Aveyronnais qui sont partis au front. À la fin des conflits certains ont préféré rester dans la capitale, ils devinrent cafetiers ou brasseurs, mais ayant leur région au coeur n'ont jamais cessé de faire la promotion de leur région et du savoir-faire des couteliers de Laguiole.
On doit le 1er Laguiole en aluminium au coutelier Léon Glaize (alias le Glaizou). C'est à la suite sa convocation pour joindre les rangs de l'armée française pour la guerre de 14-18 qu'il décide de se fabriquer un couteau qui résistera à sa vie dans les tranchées. Il l'équipera aussi