Lorsqu’on prononce le mot « garde » l’image qui vient immédiatement à l’esprit et celle de deux quillons, de part et d’autre du couteau. Or de nos jours, il est fréquent d’utiliser ce terme, même si c’est de façon impropre pour désigner la partie, souvent métallique, se trouvant entre le manche et la lame.
Pour comprendre cette confusion faisons un rapide retour en arrière. Dès que l’homme préhistorique est devenu quelque peu habile il a , pour une meilleur pronation, prolongé la lame en silex par un manche en bois ou en os. Le tout tenait ensemble au moyen d’une ligature tout d’abord végétale, puis animale mais aucune autre pièce ne venait s’intercaler entre ces deux parties.
L’autre idée généralement reçu quant au rôle de protection assuré par une garde, est d’éviter que les doigts ne glissent sur le manche .